Costa Rica - Brésil (détail)
Le Costa Rica veut prendre un point au Brésil
Le Brésil, assuré de sa qualification, va profiter du confort de sa situation pour faire tourner son effectif face au Costa Rica qui, en cas de match nul jeudi à Suwon, rééditera son exploit de 1990 en disputant les 8e de finale du Mondial. Luiz Felipe Scolari est heureux. Après les victoires de la Seleçao sur la Turquie (2-1) et la Chine (4-0), le sélectionneur brésilien peut, pour la 3-ème journée du Groupe C, ménager Roberto Carlos, qui a souffert du mollet gauche, et laisser sur le banc ses joueurs avertis, qui auraient été suspendus en cas de nouveau carton jaune, Ronaldinho, Denilson et Roque Junior.
Le latéral gauche de Parme, Junior, qui dispose de qualités de vitesse et de frappe comparables à celles de Roberto Carlos, va être titularisé, tout comme Edmilson dans l'axe de la défense, écarté du onze de départ après le match contre la Turquie.
Devant, le très rapide Edilson (5 buts en 16 sélections) suppléera Ronaldinho et Denilson. "Si le Brésil joue comme lors des deux premières rencontres, il l'emportera sûrement", pense Rivaldo.
Les "auriverde" s'insurgent contre des rumeurs d'un coup de pouce qu'ils souhaiteraient donner aux Costariciens qui, grâce à leur nul face à la Turquie (1-1) après leur victoire contre les Chinois (2-0), n'ont besoin que d'un nul pour finir devant les Turcs. "L'équipe va entrer sur le terrain avec la volonté de gagner ce match puis de devenir champion du monde", assure Roque Junior, tandis que Cafu prévient les partenaires de Paulo Cesar Wanchope: "S'ils pensent que ça va être facile, ils vont avoir une surprise."
Le Costa-Rica devra résister à la force offensive brésilienne. L'entraîneur Alexandre Guimaraes insiste d'ailleurs sur l'importance du "travail défensif, pas seulement des arrières mais des dix joueurs de champ". S'ils tiennent, ils pourront miser sur les largesses de la défense de la Seleçao et l'habileté du buteur de Manchester City Wanchope, principal argument de sa sélection devant (36 buts en 51 sélections).
Guimaraes, 42 ans, y croit: "Nous sommes en bonne position et nous allons faire de notre mieux pour prendre cet ultime petit point qui nous propulserait vers le deuxième tour", promet-il. Né au Brésil, naturalisé en 1984, Guimaraes est bien placé pour croire aux miracles. En 1990, il avait disputé trois rencontres du Mondiale italien. A la surprise générale, la sélection du petit Etat centraméricain était allée en huitième de finale en battant la Suède (2-1) et l'Ecosse (1-0), ne perdant qu'1-0 contre le Brésil dans le Groupe C.
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