Belgique (Groupe H)
Hit-parade des Diables Rouges: Marc et Yves mènent la danse (19/06/2002)
En toute subjectivité, voici notre classement des Diables Rouges...
KUMAMOTO Difficile d'établir un classement alors que la force des Belges, c'est surtout le collectif. Mais jettons nous à l'eau...
1. Wilmots. Il peut énerver ou irriter quand il donne l'impression de vouloir trop en faire, mais il est entré au Panthéon du football belge durant ce Mondial. A son meilleur niveau pendant quatre matchs, où il a marqué à chaque fois (mais vous le savez, un but a été refusé...). On s'incline devant de qu'il a réalisé.
2. Vanderhaeghe. Qui l'aurait cru? Après une saison moyenne, le Roularien est sorti de sa boîte tel un Diable enragé et s'est imposé comme le maître de l'entrejeu. Bravo Yves!
3. Walem. A l'image de sa carrière entière chez les Diables, il a commencé en mode mineur, s'est retrouvé sur le banc, mais il a donné le meilleur de lui-même au moment décisif. Il n'oubliera pas de sitôt son seul but en Coupe du Monde.
4.Simons. Relégué sur le banc dans le match-clé contre les Russes, il avait, auparavant, très bien tenu son rôle. Et il a montré au monde entier, contre le Brésil, qu'il pouvait devenir un très grand libéro.
5. De Boeck. L'éternel malchanceux n'a pu jouer que deux matchs, trahi par son pied puis par son dos (et le staff médical?). Mais les deux fois, il s'est montré largement à la hauteur de l'événement. Il a trouvé la consécration sur le tard.
6. Peeters. Alors qu'on ne l'attendait pas, le Gantois a prouvé en trois matchs que Waseige avait raison de lui faire confiance. Face à Ono, Alenichev ou Roberto Carlos, il n'a jamais tremblé. Une bonne surprise.
7. Mbo Mpenza. On a craint un moment qu'il ne fasse banquette tout le mois de juin, mais quand il a eu l'occasion de commencer un match, il n'est pas passé à côté. Deux prestations de grande classe qui lui ouvrent des perspectives.
8. Verheyen. Dans un rôle ingrat de seul attaquant de pointe, il a à chaque fois été très utile pour l'équipe. C'est paradoxalement quand il a joué à sa place, à droite, contre la Tunisie, qu'il est passé à côté de son match.
9. Sonck. Peu de temps de jeu, mais un but en or contre les Russes et quelques essais audacieux contre le Brésil. L'avenir des Diables passe par Wesley.
10. Goor. Ce serait injuste de dire qu'il a été mauvais, car il a toujours couru dans le sens de l'équipe, mais il n'a pas eu, à la finition, le petit plus de celui qui est peut-être le plus grand talent intrinsèque de l'équipe. Bien dans l'ensemble, mais peut mieux.
11. De Vlieger. Un petit goût amer dans la bouche. Le héros des qualifications n'a pas grand-chose à se reprocher, mais il n'a pas été décisif comme durant l'automne. Ca tient parfois à pas grand-chose, une petite déviation ou une mésentente avec un défenseur...
12. Van Kerckhoven. Difficile à juger. Blessé, il est entré dans la danse lors des deux meilleurs matchs, sans être vraiment à son meilleur niveau. Dommage.
13. Van Buyten. Soyons honnête: le Marseillais sauve son Mondial par une prestation cinq étoiles contre Ronaldo. Avant, il était trop timoré pour s'exprimer vraiment.
14. Van Der Heyden. Dépanneur de fortune pendant deux rencontres, le Brugeois n'a pas toujours rassuré ses équipiers, mais il a inscrit un but très important.
15. Strupar. Cinquante-trois minutes de jeu pour Branko, le temps de délivrer un assist à Wilmots avant de regarder la Coupe du Monde depuis un banc.
16. Van Meir. Un match, moyen, joué grâce à la blessure de De Boeck. Désormais... troisième choix dans l'axe de la défense.
17. Deflandre. Le Lyonnais ne s'attendait certainement pas à perdre une place de titulaire qui ne semblait pas pouvoir lui échapper. Voilà un Diable qui tire la tête.
18. Vermant. A force de dire qu'on doit absolument jouer, on prend des risques. Sven n'est apparu que durant une mi-temps, la plus mauvaise du Mondial.
N'ont pas joué: Boffin, Englebert, Thijs, Herpoel, Vandendriessche.
© Les Sports 2002
Christophe Berti